Denys Antyukh: «Notre place est sur le terrain»
Denys Antyukh et le Dynamo Kiev ont dû fuir l’Ukraine mais continuent de jouer au football pour aider
Patrick Biolley, Crans-Montana
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Football » Le cadre est idyllique. A l’entrée de Crans-Montana, un hôtel cosy, un lobby aux fauteuils confortables. Dehors, les rayons du soleil traversent les nuages qui avaient apporté la pluie en fin de nuit. C’est là que le Dynamo Kiev a posé ses valises depuis une semaine. Après la Roumanie, la Pologne, la Turquie, l’Allemagne et Yverdon, le principal club de la capitale ukrainienne s’est arrêté quelques jours en Valais, le temps de plusieurs matches «pour la paix» organisés par une entreprise du coin (lire ci-dessous). Après Yverdon, Lausanne et Sion, le Dynamo Kiev rencontrera Young Boys, ce soir (18 h 30) au stade Saint-Léonard de Fribourg, bien loin du fracas de la guerre qui déchire l’Ukraine, on l’oublierait presque, depuis plus de quatre mois.
C’est Denys Antyukh qui reçoit dans un des salons de l’hôte