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Echec de l’Italie: un mal pour un bien

La Squadra azzurra a manqué sa qualification pour le Mondial russe. Une descente aux enfers prévisible

Patrick Biolley

Publié le 15.11.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Coupe du monde 2018 »   Soixante ans. Cela faisait soixante ans que l’Italie n’avait plus manqué un Mondial. Après la défaite en barrages contre la Suède – 1-0 à l’aller à Solna et 0-0 lundi à Milan – le cauchemar est devenu réalité et les Transalpins ont dû sécher leurs larmes et penser au futur. Cet échec était prévisible. Eliminée en phase de groupe des Coupes du monde 2010 et 2014 puis quart-de-finaliste de l’Euro 2016, la Squadra azzurra avait perdu son statut de grand du football mondial depuis son titre en Allemagne en 2006. Seule une finale à l’Euro 2014 est venue redorer un blason bien terne. Et encore, le revers 4-0 face à l’Espagne avait alors mis en lumière le fossé existant entre les «grands» et les Italiens.

«C’était clair que ça allait finir de cette manière, souffle Uli Forte, entraîneur italo-suisse du FC Zurich. C’est le résultat logique de l’évolution récente du football italien. Ce sont les vieux qui ont toujours eu les clés de la maison, il faut changer de

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