La Liberté

Fin de l’ère Arsène Wenger

Publié le 21.04.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Angleterre »   La fin d’une ère: après 22 années passées sur le banc d’Arsenal, le Français Arsène Wenger a décidé vendredi de s’arrêter en fin de saison avec les Gunners, avec un ultime objectif, remporter l’Europa League pour sauver une saison catastrophique. C’est par un communiqué intitulé Merci Arsène, en français dans le texte, accompagné d’une photo de Wenger sourire aux lèvres, que le club londonien a annoncé la décision de l’Alsacien de 68 ans de s’arrêter à la fin de la saison.

Trois titres de champion d’Angleterre (dont la saison 2003/04, celle des Invincibles), sept victoires en Coupe d’Angleterre, dix-neuf participations à la Ligue des champions, dont une finale perdue en 2006 contre Barcelone: l’empreinte laissée par le technicien du côté de Highbury aura été énorme. Philippe Senderos avait suivi depuis le banc des remplaçants la défaite en finale de la C1. L’occasion, aussi, de rappeler qu’Arsène Wenger a, indirectement, joué un rôle non négligeable dans le football suisse du début de siècle, ayant lancé dans le très grand bain l’ancien défenseur de Servette mais aussi un autre Genevois, Johan Djourou, qu’il était allé chercher encore adolescent à Etoile Carouge.

Aujourd’hui, c’est Granit Xhaka qui porte les couleurs suisses chez les Gunners, avec un rôle central dans le milieu de terrain de Wenger. Et pas seulement sur un plan strictement sportif. C’est sous Wenger qu’Arsenal s’est structuré économiquement et a changé de dimension, abandonnant notamment son mythique stade de Highbury (38 000 places) pour le flambant neuf Emirates Stadium (60 000). ats

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11