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Le Mondial au Qatar: «Une bizarrerie»

Et si cette Coupe du monde était la dernière offerte à un pays où la tradition footballistique est inexistante?

En 2010, au moment d’annoncer le Qatar comme pays hôte du Mondial 2022, Sepp Blatter savait sûrement déjà que ce serait une épine dans le pied de la FIFA. © Keystone-archives
En 2010, au moment d’annoncer le Qatar comme pays hôte du Mondial 2022, Sepp Blatter savait sûrement déjà que ce serait une épine dans le pied de la FIFA. © Keystone-archives

Patrick Biolley

Publié le 12.11.2022

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Football » Si cette Coupe du monde au Qatar était finalement un mal nécessaire. Une sorte de point final à une escalade de la démesure. Ces dernières décennies, les principales réunions sportives – soit la Coupe du monde de football, les Jeux olympiques d’hiver et d’été et, dans une moindre mesure, l’Euro de football – se sont livrées aux mains des plus offrants. Niant d’une part la tradition sportive mais aussi les droits de l’homme ou l’écologie. Ce Mondial qatarien, qui commence dans une semaine, en est le sommet de l’absurde. Un point culminant de la mégalomanie qui coûterait, selon plusieurs sources, 220 milliards de dollars à l’émirat.

Faire exploser les coûts pour accueillir des événements mondiaux dans des lieux où tout est à créer n’est pas l’a

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