Le paradoxe national
Capable de faire jeu égal avec l’Espagne, la Suisse ne parvient toujours pas à gagner
Patrick Biolley, Bâle
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Football » Le sélectionneur Vladimir Petkovic, le passeur décisif Breel Embolo, le sauveur Yann Sommer, tous étaient d’accord: «La Suisse aurait pu gagner ce match face à l’Espagne.» Si le stade avait été plein, les plus de 30 000 spectateurs du Parc Saint-Jacques auraient quitté l’enceinte bâloise avec la même impression. La frustration d’un soir a cependant vite laissé place à la fierté. Encore une fois, la troisième dans cette Ligue des nations mouture 2020-2021, l’équipe nationale n’a pas perdu contre une des meilleures formations du continent. Encore une fois, elle a regardé droit dans les yeux Sergio Ramos et consorts.
Fidèle aux principes inculqués par Vladimir Petkovic, la Suisse ne s’est pas cachée. Elle a fait preuve d’agressivité sur le porteur du ballon et tent&eacut