Les Suisses ne se ruent pas vers la Russie
Après l’engouement des dernières éditions, la Coupe du monde 2018 suscite un intérêt mesuré
pierre Schouwey, Athènes
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Football » L’image, celle du «mur rouge», avait marqué les esprits: dans un stade de Dortmund essentiellement acquis à sa cause, l’équipe de Suisse avait battu le Togo (2-0). La Coupe du monde 2006 en Allemagne, par son côté frontalier et son caractère «historique» – la Suisse n’avait plus participé à une phase finale depuis 1994 – avait surfé sur une vague populaire unique dans le pays. A tel point que l’Association suisse de football (ASF) avait été contrainte d’organiser un tirage au sort afin de réguler la demande supérieure à l’offre. Douze ans plus tard, à trois mois du Mondial russe que la formation de Vladimir Petkovic prépare en Grèce cette semaine (lire ci-dessous), l’engouement n’a rien de comparable.
Un constat certes prévisible, tant l’épopée allemande fait figure de cas exceptionnel. Or, recul il y a également en comparaison des deux dernières éditions en Afrique du Sud (2010) et au Brésil (2014), remarque Michel Schafroth, préposé à la billetterie pour l’assoc