Le match d’ouverture permet, dit-on, d’esquisser la carte de visite. En déplacement à Berne, samedi, Bulle s’est certes incliné 3-2 face à Breitenrain – dans des circonstances rocambolesques – mais il a montré, par intermittence, une envergure supérieure à celle vue la saison écoulée.

Au sortir d’une préparation de cinq semaines, le chantier gruérien est toujours en ébullition. Si les fondations semblent bien posées avec une colonne vertébrale aguerrie (Ropraz, Muliqi, Guérin, Pinga), restent à définir le positionnement de certains ouvriers, à huiler les mouvements collectifs, à apprendre à gérer les moments chauds et, enfin, à peaufiner la condition physique.

Bulle n’aurait jamais dû rentrer bredouille de la capitale fédérale. Certes, les Bernois, disciplinés et bien rangés en ordre de bataille, ont imposé un impact physique dans chaque duel. Sur le plan du jeu, en revanche, les Gruériens ont dévoilé un registre plus étoffé, mais par intermittence seule