C’est promis, on ne vous reparlera pas de défaites honorables, de cette période où, entre les Coupes du monde de 1966 à 1994, la Suisse ratait systématiquement ses grands rendez-vous internationaux. Non, on ne vous en reparlera pas. Primo, parce que la troupe de Vladimir Petkovic participera à l’Euro en France dès le 10 juin. Et secundo, parce que sa défaite, samedi contre la Belgique, est une défaite que l’on qualifiera de rassurante après les sorties catastrophiques du mois de mars contre l’Irlande (0-1) et la Bosnie (0-2). En dépit de ce troisième revers en 2016, les Helvètes ont «déçu en bien». Etat des lieux.

C’est une manie et on la connaît depuis longtemps, la Suisse n’est pas une championne des matches amicaux. Or samedi, alors que l’optimisme étai