La Liberté

Terminer le travail

La Suisse doit faire au moins un point contre les Tchèques pour assurer son maintien

Laurent ducret

Publié le 27.09.2022

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Football » Trois jours après la première victoire de son histoire en Espagne, l’équipe de Suisse entend terminer le travail. Ce soir (20 h 45) à Saint-Gall, elle doit cueillir au moins un point devant la République tchèque pour conserver sa place dans le premier groupe de la Ligue des nations. «Pour le prestige et les retombées financières qu’elle procure, une place dans ce premier groupe est très importante, souligne Murat Yakin. Mais cette Ligue des nations a démontré cette année qu’elle échappait presque à toute logique. Qui aurait prédit la relégation de l’Angleterre?»

Trop avisé pour crier déjà victoire, le sélectionneur saura rappeler à ses joueurs que rien n’est encore acquis. Surtout face à une équipe contre laquelle la Suisse reste sur quatre défaites et qu’elle n’a plus battue depuis 28 ans. Et, enfin, qu’assurer son maintien après avoir perdu les trois premiers matches de cette campagne serait, au final, une très belle performance.

Une certaine prudence

Murat Yakin s’avance donc vers cet avant-dernier match avant la Coupe du monde avec une certaine prudence. Le Bâlois l’abordera sans le héros de Saragosse, Manuel Akanji qui a ouvert le score contre l’Espagne avant d’offrir le 2-1 à Breel Embolo. «On ne peut pas vraiment remplacer un joueur de la trempe de Manuel, glisse-t-il. Mais j’ai la chance de pouvoir compter sur Fabian Schär et Eray Cömert qui réalisent un bon début de saison en club pour faire face à cette absence. Je ne me suis pas encore décidé même si j’ai une petite idée derrière la tête.»

Tout indique que Fabian Schär sera appelé à jouer. Avec le défenseur Newcastle, Murat Yakin alignera un joueur qui excelle dans le duel aérien. «Il convient de se méfier des Tchèques. Ils ont de la taille. Ils sont redoutables sur les balles arrêtées, prévient-il. Et leur jeu très vertical peut poser des problèmes.» Ce jeu vertical fut toutefois sans relief samedi à Prague face au Portugal. Battus 4-0, les Tchèques ont concédé une troisième défaite de rang dans la compétition pour se retrouver le dos au mur ce soir. «Nous avons perdu 2-1 le match aller pour plusieurs raisons: une mauvaise entame, un manque d’efficience dans le dernier geste et aussi des joueurs qui n’étaient pas à leur meilleur niveau après une saison très longue», explique Murat Yakin. ats

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