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Un cœur rouge et noir teinté de nuances jaunes

A 36 ans, Raphaël Nuzzolo est un pion indispensable de l’échiquier xamaxien. Simple, l’attaquant bénéficie d’une cote de sympathie que l’affaire du crachat n’a pas entachée

Raphaël Nuzzolo a un privilège rare dans le championnat de Suisse: il peut aller chanter avec son kop et celui des adversaires quand Neuchâtel Xamax affronte YB, son ancien employeur. © Keystone-archives
Raphaël Nuzzolo a un privilège rare dans le championnat de Suisse: il peut aller chanter avec son kop et celui des adversaires quand Neuchâtel Xamax affronte YB, son ancien employeur. © Keystone-archives

Pierre Schouwey, Neuchâtel

Publié le 07.08.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Football » «Avoir une belle image auprès de l’opinion publique n’est pas un but en soi. Mais quand mon propre fils m’a demandé pourquoi j’avais craché sur un arbitre, ça m’a touché.» En annulant la suspension que l’attaquant avait écopée après son expulsion au match aller du barrage contre Aarau, le Tribunal de recours a soulagé la conscience de Raphaël Nuzzolo, mais surtout Neuchâtel Xamax. La dépendance du club de la Maladière envers son N°14 n’est plus à prouver même si le sauvetage en Super League, miraculeusement obtenu, l’a été sans lui. «Je n’aime pas entendre parler de «Nuzzolo dépendance» parce que j’ai l’impression que c’est dénigrer l’équipe qui travaille derrière moi», souffle l’intéressé

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