Football »   En toile de fond et guise de suspense, cette question: avec ses deux longueurs d’avance à l’heure de la reprise, Young Boys résistera-t-il au FC Bâle? Question pour un champion, certes, mais question iconoclaste si l’on sait, comme le dit l’adage du football suisse: «A la fin, c’est toujours le FC Bâle qui gagne.»

Depuis la mise en place de la Super League en été 2003, le pensionnaire du Parc Saint-Jacques verse en effet dans l’égoïsme. Pour ne pas dire dans l’exclusivité. Ne s’est-il pas arrogé 11 sacres de champion sur les 14 proposés, les trois autres lui ayant été «volés» par le FC Zurich de Lucien Favre (saisons 2005-2006 et 2006-2007) et de Bernard Challandes (saison 2008-2009)?

L’hégémonie du FCB est même devenue outranci&e