Ces derbies des Zaehringen entrés dans l'histoire
Si Fribourg et Berne se sont affrontés des centaines de fois, quelques confrontations resteront à jamais dans l'histoire. Plongée dans les archives de «La Liberté»...
AS
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«Avant les années de renouveau de Gottéron, les derbies étaient souvent David contre Goliath», a souri Raphaël Berger à l'évocation de la rivalité entre les deux formations, et entre les deux villes. Le directeur de Fribourg-Gottéron a sans doute songé dans un coin de la tête à 2008, année où les Dragons, promis à une élimination rapide en quarts de finale des play-off ont fait tomber le «grand» SCB.
1) La victoire en 2008
Dur d'imaginer duel plus déséquilibré. Berne, dominateur absolu en championnat, affronte le Petit Poucet Gottéron, qui a renoué presque miraculeusement avec les play-off en arrachant le 8e rang. Et pourtant: à l'aube du sixième duel entre les deux formations, ce sont bien les Dragons qui mènent 3-2 dans la série. «The rest is history», comme disent les Anglais.
2) La finale de 1991
Ce que Raphaël Berger a omis, c'est qu'il fut un temps où Goliath s'appelait davantage Fribourg que Berne. Lors de la saison 1991-1992, les Dragons survolent le championnat régulier: les hommes de Paul-André Cadieux marquent 186 buts en 36 matches, soit une moyenne de plus de 5 buts par rencontre. Ils franchissent les quarts de finale en se débarrassant de Bienne (3-1, best of five), puis difficilement d'Ambri (3-2) au tour suivant. Pour la première fois de son histoire, Fribourg-Gottéron disputera la finale du championnat. Face à un certain CP Berne...
Revenus à 2-2 dans la série grâce à une victoire dans la capitale (0-3), les Dragons sont en passe de soulever pour la première fois de leur histoire le trophée de champion. Pour cela, il faut battre les Ours dans la «belle» à Saint-Léonard. Un rêve brisé.
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3) La finale de 2013
Après avoir vu Berne triompher dans sa patinoire, Gottéron va avoir le plaisir, 22 ans plus tard, d'assister à un autre sacre des Ours, cette fois dans la capitale. Avec un scénario presque similaire: revenus de 0-2 à 2-2 dans la série, les hommes de Hans Kossmann perdent les Actes V et VI et doivent assister impuissants à une nouvelle célébration adverse.