Chut, ce samedi soir on joue à huis clos!
Patiner devant des gradins vides dénature-t-il le jeu? Trois acteurs livrent leurs sentiments, contrastés
Pierre Salinas
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Hockey sur glace » Rien ni personne, si ce n’est le staff des deux équipes, une poignée de journalistes et l’écho de sa propre voix. Ce samedi soir encore, à Viège, Fribourg-Gottéron tentera de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse devant des gradins désespérément vides. Pandémie oblige. C’était déjà le cas le week-end passé, à Berne et à Lausanne. Même chose à Langnau le 27 octobre dernier, où les Dragons, dont on dit pourtant qu’ils «marchent» aux émotions, s’en étaient plutôt bien tirés (succès 3-4 ap). De là à prétendre que le huis clos n’influence pas les performances, ni ne dénature le jeu, il y a un coup de patin que l’attaquant fribourgeois Andreï Bykov et son entraîneur Christian Dubé