La Liberté

En sauveur... du jeu de puissance

Niederreiter vient renforcer l’équipe de Suisse, qui affronte la République tchèque aujourd’hui (12 h 15)

Jean-frédéric debétaz

Publié le 21.05.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Hockey sur glace » Après les deux défaites concédées face à la Suède et la Russie, la Suisse doit retrouver le goût de la victoire au championnat du monde à Bratislava. L’arrivée de Nino Niederreiter pourrait bien instiller cette dose de confiance supplémentaire.

Eliminé jeudi soir avec Carolina en finale de la conférence est de NHL, libéré samedi par son club et sur la glace de Bratislava hier: les derniers jours de Nino Niederreiter ont été plutôt intenses. Le Grison n’a pas pleurniché sur le décalage horaire et a immédiatement pris ses marques en testant les réflexes de Leonardo Genoni pendant l’entraînement des gardiens, qui a commencé un peu plus tôt que celui consacré à l’ensemble de l’équipe.

Saison mouvementée

«Je ne peux pas parler de fatigue, a expliqué Niederreiter au terme de l’entraînement. Mais d’un point de vue mental, ce n’est pas simple parce qu’on monte très haut émotionnellement lors des play-off de NHL, et qu’on descend très bas avec l’élimination. Mais Fischer m’a appelé très vite.» Sa saison fut mouvementée avec un échange qui l’a fait passer de Minnesota à Carolina, mais l’ancien junior davosien a su trouver les mots justes: «Au mieux, il me reste une semaine et quatre matches à jouer. Et puis, arriver dans ce vestiaire, c’est un surplus d’énergie.» Patrick Fischer avait évidemment le sourire en passant devant la presse. Car avec un renfort du calibre de Niederreiter, double médaillé d’argent avec la Suisse et hypermotivé, le coach sait que son équipe augmente son niveau d’un cran. «On est au complet maintenant, a plaidé le coach zougois. C’est évident que Nino va pouvoir nous aider sur le power-play contre la République tchèque et en quarts de finale. Il ressentira certainement un peu de fatigue, c’est clair. Mais malgré les trois tours de play-off en NHL, il a toujours dit qu’il voulait jouer pour la Suisse si c’était possible.»

«Les lignes en tête»

Au regard de la session d’entraînement, impossible d’imaginer où l’attaquant des Hurricanes va évoluer aujourd’hui face à la République tchèque. Parce que la Suisse s’est concentrée sur les situations spéciales et notamment le jeu de puissance, pierre d’achoppement du groupe depuis le début du tournoi avec un faible 12,9% de réussite. «J’ai les lignes en tête, mais aujourd’hui (hier, ndlr) n’était pas le bon jour pour faire de la tactique», a confié Fischer.

L’inscription de Niederreiter dans le contingent a déjà fait une victime, Alessio Bertaggia. Le Tessinois a pourtant demandé au sélectionneur de pouvoir rester avec l’équipe comme Janis Moser. Une requête acceptée par le coach. L’arrivée de Niederreiter va pousser un autre avant sur la touche, plus un second cantonné au rôle de 13e attaquant.» ats

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