Gottéron et les troubles bipolaires
Passé de l’euphorie à la dépression en deux jours, le Dragon se rate et s’incline face à un très bon Genève
Pierre Schouwey
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Hockey sur glace » Un jour peut-être, des psychologues se pencheront sur le cas non résolu Fribourg-Gottéron. Si les hauts et les bas composent le quotidien de n’importe quelle équipe sportive, rares sont les patients à changer d’attitude en un si court laps de temps. Animal qui ne cesse de surprendre ses admirateurs, en bien comme en mal, le Dragon a replongé dans ses affreux travers samedi soir après avoir dompté Ambri, Lausanne et Zurich avec un certain panache en l’espace de six jours.
La rechute, provoquée par un excellent Genève-Servette, reparti de Saint-Léonard avec une victoire indiscutable (3-0), témoigne des troubles bipolaires, ou schizophrènes, ou les deux, dont souffrent les joueurs de Christian Dubé. «Je n’ai pas d’explication, murmure l’entraîneur fribourgeois. C’est peut-être de l’autosati