«Cet été, nous avons d’abord découvert le fitness. Impressionnant. L’environnement général, c’est le jour et la nuit par rapport à tout l’enfer, si j’ose m’exprimer ainsi, que nous avons connu depuis le début des travaux», assure Christian Dubé. «Il y a de l’espace, insiste le Québécois. La saison dernière a été très compliquée. Il y avait des gens partout. Ils étaient parfois très nombreux. Il y avait souvent des surprises en arrivant à la patinoire et beaucoup de poussière, tous les jours et partout. Nous n’avions pas de toilettes, parfois pas d’eau chaude et il y avait sans cesse du bruit.»

Pour transmettre un message lors des séances de théorie ou d’entraînement sur glace, ce n’était pas l’idéal. «Nous avions un championnat à disputer et la situation au classement était critique. Nous avons passé au travers, mais c’était très frustrant.» Viktor Stalberg a reconnu dès son arrivée que l’environnement n’était pas très sexy, ajoutant en rigolant que Dubé l’avait embobiné. «Il m’avait fait une remarque, reconnaît l’entraîneur et directeur sportif des Dragons. C’est vrai, nous avons vécu dans un chantier.»

Certains vestiaires étaient délimités par des planches, à l’instar d’un demi-vestiaire transformé en salle de presse de fortune ou du minuscule bureau des coaches. Christian Dubé effectuait les trajets entre sa place de travail à la patinoire, où il laissait sa casquette d’entraîneur, et les locaux administratifs du club à quelques hectomètres où il revêtait la coiffe du directeur sportif. «J’ai toujours deux bureaux, mais plus proches puisque dans le même édifice (son déménagement a eu lieu au début du mois d’août, ndlr). La pièce réservée aux entraîneurs est bien plus fonctionnelle. Il y a plus d’espace et c’est surtout plus propre», apprécie-t-il.

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