«Je me dis que ce n’était qu’un rêve»
Fin de carrière abrupte pour Jonas Hiller, auteur de l’une des plus belles pages de l’histoire du hockey suisse
Pierre Schouwey
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Hockey sur glace » Vendredi passé, quatrième journée de quarantaine. L’ennui guette. Le téléphone sonne. Numéro masqué: «Salut c’est Jonas Hiller.» Aussi surprenant soit-il, l’appel ne sort pas de nulle part. Quelques jours auparavant, La Liberté sollicitait une interview avec le désormais ex-gardien du HC Bienne, sans trop y croire. «Je regroupe toutes les entrevues en une journée. Ce n’est pas la première, ni la dernière», rigole au bout du fil l’Appenzellois de 38 ans.
S’il reçoit ses interlocuteurs «à la chaîne», le jeune retraité ne bâcle pas ses réponses pour autant. Durant 26 minutes, il est revenu avec humilité sur une carrière entamée à Davos il y a presque 20 ans et terminée à huis clos le 28 février. A l’aune