La Liberté

La Suisse va devoir confirmer

Les protégés de Patrick Fischer affrontent l’Autriche ce soir. Ils pourront compter sur Sven Andrighetto

Jean-Frédéric Debétaz

Publié le 14.05.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Hockey sur glace » Deux succès en deux matches, l’équipe de Suisse roule sur de bons rails. Après un entraînement léger, les Helvètes doivent maintenant s’attaquer à l’Autriche et à la Norvège, deux adversaires à leur portée, avec le renfort de Sven Andrighetto.

Il y a toujours un petit quelque chose de spécial lorsqu’un joueur rejoint l’équipe de Suisse en provenance de la NHL. A Copenhague voici un an, Roman Josi et Kevin Fiala avaient été accueillis en héros à l’aéroport. Timo Meier était arrivé avec moins de fracas, mais sa présence avait indéniablement bénéficié à l’ensemble de l’équipe. Aujourd’hui, c’est Sven Andrighetto qui débarque avec la ferme intention d’aider la Suisse à se qualifier pour les quarts de finale, voire mieux.

«Dans le rythme»

«Je me sens bien, je me réjouis de pouvoir jouer, j’ai bien dormi, a résumé le Zurichois de Colorado. J’ai pu bouger les jambes et me mettre dans le rythme.» Malheureusement pour lui, l’ailier a vécu des play-off difficiles puisque son entraîneur l’a laissé dans les tribunes lors des derniers matches face aux San Jose Sharks. «Au moins j’ai encore de la fraîcheur, il faut le voir comme ça», a-t-il déclaré avec philosophie. Une certitude, Andrighetto a toujours rejoint l’équipe nationale avec plaisir. Sans contrat pour la saison prochaine, comme Kevin Fiala, le Zurichois a misé sur un bon championnat du monde pour que l’on n’oublie pas son nom outre-Atlantique. Et la fédération a dû se charger d’avoir une bonne assurance en cas de blessure.

Dans l’esprit de l’ancien attaquant de Montréal, une chose est sûre, c’est l’apport qu’il peut avoir pour l’équipe de Suisse: «Je crois que je peux apporter quelque chose offensivement, notamment sur le power-play. Je dois amener de la vitesse, défendre le mieux possible et ne pas jouer de manière trop compliquée.» A Copenhague l’an dernier, Andrighetto avait impressionné avec neuf points en autant de matches. Neuf matches et pas dix, parce qu’il avait été suspendu une rencontre après avoir sorti le genou et écopé d’une pénalité de match en ouverture contre... l’Autriche. Hormis ce petit bémol, le Zurichois avait été très bon par la suite.

Face aux Autrichiens et aux Norvégiens, il faudra faire preuve du même sérieux que lors des deux premières parties. Les Suisses s’attendent à devoir se battre de la même façon que contre les Lettons. Patrick Fischer espère pour sa part pouvoir compter sur la vitesse et le sens du jeu d’un garçon qui a compilé 17 points (dont 7 buts) en 64 rencontres de NHL cette saison. «Les Autrichiens n’abandonnent jamais et ils jouent avec pas mal de vitesse, analyse «Ghetto». Ils se battent bien et disposent d’un bon groupe, ainsi que de quelques individualités intéressantes. Ce ne sera pas évident.»

En venant à Bratislava, Andrighetto a contraint Patrick Fischer à un choix déchirant. En ballottage avec Alessio Bertaggia car pas encore inscrit sur la liste officielle, c’est Damien Riat qui a dû prendre un billet d’avion de retour pour la Suisse. Cela veut dire qu’il ne reste plus qu’une place de libre. Et Nino Niederreiter, avec Carolina, est mené 2-0 en finale de conférence contre Boston... ats

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