Le «Chant du loup», du Dragon, mais pas du cygne
Temps de lecture estimé : 3 minutes
C’est Benoît Jecker qui le dit
Hockey sur glace. En premier lieu, je tenais à remercier les spectateurs en carton, qui ont donné de la voix. Plus sérieusement, nous nous sommes habitués – et c’est bien triste – à jouer dans un silence de cathédrale. En ce sens, le premier match de notre série de play-off, disputé et remporté mardi, n’était pas particulièrement différent de ce que nous connaissons depuis six mois. Bien sûr, l’intensité a augmenté. Appuyer ses charges, donner un petit coup par-ci par-là, essayer de déstabiliser son adversaire en lui glissant un mot sympa: autant d’habitudes qui prolifèrent durant les séries. Même à huis clos.
L’absence du public joue tout de même un rôle majeur. Rappelez-vous de la fin de la première période de l’acte I. Les esprits se sont échauffés entre quelques joueurs. Jouée devant 8934 spectateurs chaud bouillant, et pas 2400 fans en carton, cette scène musclée aurait fait monter l’adrénaline de deux ou trois crans. Le match aurait-il chang