Un jour au paradis, deux autres en enfer
Bien que dominateur face à Berne, Gottéron s’incline (0-2). La barre s’éloigne et les mines sont basses
Pierre Schouwey
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National League » Abattus, les Fribourgeois astreints aux interviews ont rallié le vestiaire prévu à cet effet l’air désespéré. De la porte laissée ouverte, l’on entendait leurs bourreaux du jour savourer leur dixième victoire en onze matches. Sobre, le DJ de l’effectif bernois a opté pour Another day in paradise de Phil Collins. Un titre qui colle parfaitement à ce CP Berne, lequel patine sur un long fleuve tranquille, sans donner l’impression de forcer son talent. Tout l’inverse de Fribourg-Gottéron, passé du paradis et une large victoire face à Zurich, à l’enfer, quatre jours et deux défaites mortifiantes plus tard.
Premier à prendre la parole alors que Phil Collins, «synthé» à l’appui, se faisait de plus en plus insistant, Sebastian Schilt pestait: «Les dieux du hockey &eacut