La Liberté

«L'ambiance est absolument fantastique»

Comme chaque année, la 84e édition de Morat-Fribourg a été un énorme succès populaire. «La Liberté» a interrogé certains participants originaux. 

Français résident à Lausanne, Alain «Titoune» Burret est conquis par la course commémorative. © LIB
Français résident à Lausanne, Alain «Titoune» Burret est conquis par la course commémorative. © LIB

JER/AS

Publié le 01.10.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Ils étaient des milliers en ce dimanche matin à se presser sous le portillon de départ, qu'il soit à Courtepin pour la courte distance (environ 9 km) ou à Morat pour la version originale (17,1 km). Pour certains, participer à la course commémorative est l'occasion de relever un défi ou de mettre en avant une cause. «La Liberté» a interrogé plusieurs participants à l'issue de leur effort.

Originaire de Pau (France), Alain Burret est établi à Lausanne depuis de très nombreuses années. Celui qui se fait appeler «Titoune» a eu la révélation pour la marche lors d'un contrôle médical, alors qu'il se trouvait en surpoids. Depuis, plus rien n'arrête cet ex-bibliothécaire...

Jeune fribourgeoise de 26 ans, Margot Ouddane a rencontré Reza et Nazir, deux Afghans requérants d'asile, à la maison de rencontres La Red à Fribourg. Les deux hommes, âgés respectivement de 24 ans et 20 ans, sont arrivés en Suisse au premier semestre 2016. 

En marge de ses activités d'infirmière, Pamela Nguyen-Carrel est monitrice de portage. Pour sa première participation, la mère de Ly-Lam, 3 ans, a parcouru les 9 kilomètres qui séparent Courtepin de Fribourg avec son fils blotti contre elle. Une charge supplémentaire de presque 15 kg pour cette habitante de Posieux!

Nicolas Savoy, 43 ans, établi à Bâle mais orignaire de Fribourg, a deux vies: il est à la fois enseignant et chanteur. L'homme de 43 ans, participant régulier de Morat-Fribourg, a retenu notre attention pour ses chaussures particulières. Il s'explique.

La course Morat-Fribourg, pour Canisia Guerry (78 ans), c'est en famille qu'elle se vit! La grand-mère broyarde, habitante de Saint-Aubin, a rejoint Fribourg dans la catégorie marche aux côtés de sa petite-fille Inès Dessaulty. Méline Collaud, elle, a opté pour l'option course. 

Elsa a bientôt 4 ans, mais ne marche toujours pas. La faute à une maladie rare, le syndrome du cri du chat. Comme plusieurs autres participants, son papa Julien Ducry (31 ans), chimiste établi à Dompierre, a choisi Morat-Fribourg pour sensibiliser à ce mal sournois et non reconnu par l'assurance-maladie.

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