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«Je ne me fais pas péter la cafetière»

Qu’est devenu Jacques Niquille, qui fut dans les années huitante l’un des meilleurs juniors de Suisse?

Henri Niquille, le père, et Jacques: deux générations de fondeurs. © Alain Wicht
Henri Niquille, le père, et Jacques: deux générations de fondeurs. © Alain Wicht

Jean Ammann

Publié le 20.02.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Ski de fond » Nous avons retrouvé Jacques Niquille, à l’endroit exact où nous l’avions laissé il y a plus de 30 ans: c’était au milieu des années 80 et ce jeune skieur de fond était membre des cadres B de l’équipe suisse. Il disputait les épreuves de la Coupe des Alpes, l’ancêtre de la Coupe d’Europe, et il revenait de temps en temps à Châtel-sur-Montsalvens, dans le chalet familial: «Je revenais pour la lessive», avoue-t-il. La maman, Jacqueline, lavandière à ses heures perdues, s’en souvient bien: «Je faisais jusqu’à 12 lessives de suite!» Nous sommes en 2019, 32 ou 33 ans après cette rencontre, et Jacques Niquille n’a pas changé: le même sourire, la même fraîcheur, et cette forme d’insouciance que nous prêtions à la jeunesse.

Il ne faut p

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