Simon Ammann était vieux de seize ans et huit mois lorsqu’il s’était élancé, la première fois, au départ d’un concours olympique. A Nagano, en 1998, il avait découvert les voyages en avion, les effets du décalage horaire et l’atmosphère irréelle des Jeux. 

Vingt ans, cinq JO et quatre médailles d’or plus tard, le Saint-Gallois (36 ans) est revenu voler dans le ciel asiatique. Histoire de bouler la boucle? Certainement. Même sans y répondre directement, «Simi» l’a laissé entendre entre les lignes, samedi, après son dernier saut sur le grand tremplin. 

«J’ai eu la chance de pouvoir vivre encore une fois le grand rêve olympique. Quand j’y pense avec un peu de recul, c’est juste merveilleux», confie le double médaillé d’or des Jeux de Salt Lake Cit