Automobilisme » Sébastien Buemi (Nissan e.dams) a conclu la saison 5 de formule E sur une excellente note. Grâce à une victoire et une troisième place à New York, le Vaudois a terminé au 2e rang du championnat derrière Jean-Eric Vergne (DS Techeetah). Buemi a fini avec 119 points à son compteur, contre 136 pour le Français. Pourtant, après le E-Prix de Paris où il avait dû abandonner sur crevaison alors qu’il menait la course, le Suisse n’occupait que la 13e place du championnat.

«Si quelqu’un m’avait dit après Paris que je finirais deuxième du championnat, je ne l’aurais pas cru. Je suis vraiment heureux d’être monté quatre fois de suite sur le podium et d’être vice-champion», a dit le pilote vaudois. Il a amassé 89 points lors des cinq dernières épreuves (5e à Monaco, 2e à Berlin, 3e à Berne, 1er et 3e à New York).

«J’ai dit à Robin Frijns (vainqueur dimanche à New York, ndlr) durant la conférence de presse que s’il ne m’avait pas touché et crevé mon pneu à Paris, j’aurais pu gagner le championnat! Mais ce sont les aléas des sports mécaniques, ce genre de choses peut arriver, a-t-il ajouté. Pour la première saison de Nissan, on a gagné, fait des podiums et des pole positions. Il faut en être fier», a résumé Buemi. La marque japonaise avait succédé à Renault au terme de la saison 4, les bolides étant toujours exploités par l’équipe e.dams.

Cette saison 5 n’a pas pour autant été aisée, surtout dans sa première partie. «Cela a été difficile. J’ai mené à Santiago et Paris, mais il est chaque fois arrivé quelque chose. Pouvoir enfin gagner a été fantastique», a-t-il déclaré après son succès de samedi dans les rues de Brooklyn. Sa victoire, qui a mis fin à une disette de plus de deux ans dans la discipline, a fait du bien au moral du Vaudois. Il reste le pilote qui a gagné le plus de courses, avec désormais 13 succès. Il devance Lucas di Grassi (10) et le duo Sam Bird/Jean-Eric Vergne (8).

Avec un titre mondial et trois places de vice-champion en formule E, deux titres de champion du monde d’endurance (WEC) assortis de deux succès aux 24 Heures du Mans, le palmarès de Sébastien Buemi a fière allure. Et comme le Vaudois n’a que 30 ans, il lui reste du temps pour l’étoffer encore.

laurent wirz/ats