Course en famille chez les Haenggeli
Devant 5000 curieux enjoués à Moléson – une réussite! – les Fribourgeois ont tenu le haut du pavé
K Gilles liard
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Moléson L D’un côté il y a le papa Bernard, la plupart du temps le nez planté dans le bloc moteur, les suspensions ou sur le pneu arrière de la Suzuki No 77, de l’autre il y a Ruth, la maman, le regard bienveillant, le sens de l’accueil affiné et la supportrice No 1 de son fils, Julien, 22 ans. Chez les Haenggeli, la course se conjugue en famille. En bloc.
Bernard, l’ancien pilote de Grand Prix, joue sur tous les tableaux: mécanicien, conseiller technique, panneauteur et… sponsor. Dans le regard croisé père-fils est née une complicité sans pareille. Nul besoin de moult échanges verbaux, les gars se comprennent. Se font confiance. «J’ai de la chance de l’avoir, insiste Julien. Il analyse tout: pneus, fourches, transmission. Dès notre arrivée, il a adapté les rapports à la sinuosité du circuit. E