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Apprendre l’anglais et bouffer judo

Parti s’entraîner à Boston dans une structure olympique, Yann Eltschinger a vécu une expérience particulière

Assez passif en début de combat, Yann Eltschinger (à gauche) a fini par passer l’épaule samedi face à Bâle. © Alain Wicht
Assez passif en début de combat, Yann Eltschinger (à gauche) a fini par passer l’épaule samedi face à Bâle. © Alain Wicht

pierre schouwey

Publié le 07.11.2017

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Judo »   «Je suis un gagnant et un champion.» Durant son séjour de judo aux Etats-Unis, Yann Eltschinger a été invité à répéter cette phrase machinalement des centaines de fois. Un bourrage de crâne très «américain» censé faire de vous un guerrier au moral d’acier. Parti à Boston, «d’abord pour apprendre l’anglais», le junior du JC Marly (19 ans) a profité de son escapade pour devenir un meilleur athlète. «Après deux mois dans une école de langue, période durant laquelle je m’entraînais un peu en parallèle, j’ai eu la chance de rejoindre la Team Force basée à Wakefield», raconte le Fribourgeois, qui a alors enchaîné huit semaines intensives sur les tatamis, à raison de deux à trois entraînements par jour.

La Team Force? Une cellule d’entraînement regroupant les meilleurs judokas du pays, dont l’objectif est de préparer au mieux ses champions pour les Jeux olympiques 2020. «Quand je suis arrivé, c’était dur car il y avait une grosse différence de niveau. Mais le manager général

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