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Le mélange des genres profite à tous

Les spécialistes de la sciure tombent la culotte pour donner un coup de main à leurs «cousins» sur les tapis

Michael Nydegger (à gauche) et Vincent Roch, spécialistes de lutte suisse, se sont retrouvés face à face dans un décor inhabituel sous les projecteurs de la salle de Domdidier. © Charles Ellena
Michael Nydegger (à gauche) et Vincent Roch, spécialistes de lutte suisse, se sont retrouvés face à face dans un décor inhabituel sous les projecteurs de la salle de Domdidier. © Charles Ellena

Patricia Morand

Publié le 25.09.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Lutte » Cinq lutteurs sortis des ronds de sciure ont participé, samedi dernier, au derby fribourgeois des interclubs de lutte olympique (libre et gréco) entre le CO Domdidier et la Singine. Une petite surprise quant à la quantité – un quart des effectifs – mais cela s’arrête là. A l’automne, les spécialistes de lutte suisse ont l’habitude de troquer la chemise edelweiss et la culotte pour la combinaison près du corps. «Il n’est pas rare que les lutteurs alignés sur le tapis dans les plus grosses catégories de poids viennent de la lutte suisse», observe le président diderain Xavier Eggertswyler. La Singine a ainsi pu compter durant de longues années sur le Bernois Silvio Rüfenacht, roi d’Olten 1992.

Xavier Eggertswyler (28 ans) pratique la lutte depuis vingt ans. «Mon frère aîné cherchait un sport. Il

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