Boxe »   Mardi soir à la salle de boxe du Platy, à Villars-sur-Glâne, l’apéro de Noël remplaçait l’entraînement. Au milieu de ses copains, Bruno Tavares affichait une nouvelle allure, avec une barbe, et il nous disait: «Barbu, ça fait plus méchant.» On verra mardi prochain, 26 décembre à Berne, à l’occasion du fameux Boxing Day, si son adversaire tanzanien a peur de lui.

En attendant, il faut faire un petit retour en arrière. Au début juillet, Tavares connaissait un brutal coup d’arrêt dans son ascension. Après avoir tout gagné (10 matches), même au Danemark face au redoutable Heinze, et fait un nul, il se retrouvait battu sur un dur K.-O. par le Croate Bajrektarevic. Alors qu’il allait entrer dans les 100 premiers mondiaux, il se trouvait alors relégué au-delà de la 200e place.

Au début juillet, toujours à Berne, Tavares retrouvait le chemin de la victoire face au Géorgien Gogoberishvili. C’était l’essentiel mais sa prestation ne faisait pas l’unanimité. Son manager Rob