Ultime combat, au nom de la résilience
A bientôt 40 ans, Sacha Denanyoh revient à la compétition. Son dernier défi? Les JO de Tokyo en 2020
Pierre Schouwey
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Judo » Ce 31 juillet 2012, Sacha Denanyoh ne l’a pas oublié, encore moins digéré. Opposé à un Kazakh au premier tour des Jeux olympiques de Londres, le Togolais s’incline et met un terme à sa carrière, amer. Plus que la défaite, ce sont les soucis administratifs – le président de la Fédération togolaise de judo s’était octroyé l’accréditation de son coach avant de faire volte-face – qui rongent le judoka (l'archive ici). «Pendant six ans, je n’ai pas touché un kimono. Je ne voulais plus entendre parler de judo. Jusqu’au jour où, le printemps passé, je me suis dit que non, ce n’était pas possible de terminer sur un tel échec. J’avais besoin de tourner la page afin d’en écrire une nouvelle», raconte-t-il assis dans une salle de classe du Gymnase intercantonal