Alejo Prado et son double
Finaliste malheureux du GP de la Gruyère, l’Argentin partage sa vie entre l’Europe et Tandil, sa ville natale
Pierre Salinas
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Tennis » Le cinéma de Prado, jeune homme à la langue bien pendue qui puise aussi sa force dans l’invective, n’a pas suffi. A l’Open de Marly déjà, il y a deux semaines, Alejo Prado (N2 16) n’était pas parvenu à suffisamment dérégler le jeu d’Ignasi Villacampa-Rosès (N2 24), métronome espagnol à peine moins bien classé que lui. Samedi à Bulle, en finale du Grand Prix de la Gruyère, l’Argentin héritait d’une deuxième chance, qu’il n’a pas su saisir. Après un premier set à sens unique durant lequel il empilait les fautes et les noms d’oiseaux, le véloce Sud-Américain recollait au score mais payait sa débauche d’énergie au prix fort dans la troisième manche (6-1 6-7 6-2). Adieu les précieux 2500 francs promis au vainqueur!
Jur&eac