La Liberté

Deux ans avec sursis

Publié le 11.12.2019

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Tennis » Le Tribunal de district de Sierre (VS) a reconnu Yves Allegro coupable de contrainte sexuelle, mais pas de viol. L’ex-tennisman professionnel écope de 24 mois de prison avec sursis durant deux ans. Il va faire recours auprès du Tribunal cantonal. «Nous avons perdu la première manche, mais comme dans un match de tennis, nous nous préparons pour un deuxième set», résumait, au terme des débats, Maître Guillaume Grand, l’un des défenseurs d’Yves Allegro. L’homme de loi a d’ores et déjà indiqué que son client fera recours.

«Oui, le chef d’accusation de viol n’a pas été retenu mais nous ne pouvons pas nous contenter de ce verdict qui sonne comme une sorte de compromis bien helvétique.» Visiblement touché par sa condamnation en première instance, l’ex-tennisman a immédiatement quitté le tribunal avec ses proches, déléguant à ses avocats le soin de répondre aux médias.

Pour la Cour, les expertises se sont contredites, sur plusieurs points. «Nous n’avons donc pas tranché en faveur de l’une ou de l’autre des versions. Nous avons regardé les éléments tangibles pour rendre notre décision», précise le président du Tribunal Stéphane Epiney. De son côté, la pro-cureure Corinne Caldelari dit «prendre acte» du jugement. «Je vais analyser les considérants afin de faire recours ou non, le viol n’ayant pas été retenu.»

La Cour a estimé que la plaignante a été victime de violence et de brutalité au moins en partie à cause des effets de l’alcool. Elle a aussi considéré que son traumatisme est bien réel et qu’elle a subi des actes d’ordre sexuel. «A contrario, un acte complet n’a pas été prouvé. Nous avons donc retenu la contrainte sexuelle et non pas le viol», poursuit Stéphane Epiney. Le Valaisan Yves Allegro n’ayant aucun antécédent judiciaire, sa peine a été assortie du sursis durant deux ans. ats

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