Du synthétique plus vrai que nature
Des courts en terre battue sans les inconvénients d’un système naturel: avant Bulle, Marly a fait le pas
Pierre Salinas
Temps de lecture estimé : 5 minutes
Tennis » La couleur est la même: ocre. Les glissades, identiques également. La vitesse? Similaire, quoiqu’un brin plus lente. «Lente mais excellente», ose Thomas Flury, le directeur de l’Open de Marly. Le tournoi, qui commence aujourd’hui en début d’après-midi, permettra à quelque 200 joueurs de fouler, pour la première fois peut-être, au hasard de la programmation, des courts en terre battue synthétique. Au nombre de deux, ceux-ci ont été inaugurés en grande pompe il y a moins de trois semaines. Tout beaux, tout neufs, ils doivent permettre aux sociétaires du club sis sur les bords de la Gérine de jouer de mars à novembre et au comité présidé par Jean-Jacques Aebischer de faire, à terme, des économies. Au niveau de l’entretien notamment.
Le synthétique est à la mode. Après le foot, le tennis s’y met aussi. Marly a fait le pas, Bulle espère pouvoir l’imiter bientôt. A Givisiez, on tend l’oreille, au cas où. «Depuis plus de 15 ans, on ne construit plus aucune surface en terr