Tennis »   «J’espère que c’est le début d’une grande histoire!» Roger Federer martèle depuis une année et demie le même message avant la première édition ce week-end, à Prague, de la Laver Cup. Cette épreuve, qu’il a créée avec son manager Tony Godsick et le milliardaire helvético-brésilien Jorge Lehmann, doit devenir l’un des rendez-vous incontournables de la saison. L’homme aux 19 titres du grand chelem espère faire de son nouveau «bébé» la Ryder Cup du tennis, cette compétition de golf qui oppose tous les deux ans les Etats-Unis à l’Europe. Une compétition pour laquelle les meilleurs joueurs se battent toute l’année pour avoir l’honneur de la disputer. Une compétition dont le seul enjeu est l’honneur et non une montagne de dollars.

Comparer aujourd’hui la Laver Cup et la Ryder Cub est aberrant. Roger Federer sait qu’il part de très loin dans cette aventure. Même si l’Espagnol Rafael Nadal, qu’il a su con­vaincre de participer à cette nouvelle aventure, s’emporte si le terme «exhibition» est employé pour qualifier la Laver Cup, et même si les fédérations australienne et américaine ont fait part de leur soutien envers cette nouvelle épreuve, la réalité est bien là: aucun joueur cette année sur le circuit n’a clamé qu’il se battait sur le court pour gagner sa place dans la Laver Cup. ats