La Liberté

Le cas Djokovic fait toujours débat

Publié le 01.06.2023

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Tennis » La fédération internationale (ITF) a souligné hier que «les déclarations politiques» de joueurs n’étaient pas interdites. Elle a pris position alors que la sortie de Novak Djokovic sur le Kosovo «cœur de la Serbie» a provoqué une polémique.

«Les règles de conduite des joueurs lors d’un tournoi du grand chelem sont définies par le règlement des grands chelems, édicté par l’organisateur et le régulateur concernés. Il n’y a dans ce règlement aucune disposition interdisant les déclarations politiques» de la part des joueurs, a indiqué l’ITF.

L’instance internationale confirme avoir reçu une lettre de la part de la fédération du Kosovo et dit l’avoir «fait suivre aux autorités gérant les grands chelems». Lundi, à l’issue de son 1er tour, et tandis que le Kosovo est le théâtre depuis plusieurs jours d’affrontements entre des membres de la force internationale emmenée par l’Otan (KFOR) et des manifestants serbes, Djokovic avait inscrit sur la caméra du court Philippe-Chatrier: «Le Kosovo est le cœur de la Serbie! Stop à la violence.» Il avait expliqué dans la foulée ressentir une responsabilité supplémentaire, en tant que personnalité publique et en tant que fils d’un homme né au Kosovo, d’apporter son soutien à tout le peuple serbe. «C’est le moins que je puisse faire. Je ne suis pas un politicien et je n’ai pas l’intention d’engager un débat», avait-il ajouté.

Néanmoins hier, la ministre française des Sports Amélie Oudéa-Castéra a critiqué le message de Djokovic jugeant qu’il n’était «pas approprié» et qu’il ne fallait «pas que ça recommence». ATS/AFP

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