Quand Federer monte en puissance
Vainqueur sans trop forcer de ses trois parties du round-robin, le Bâlois évoque son nouvel état d’esprit
Grégory Cassaz, Londres
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Masters » Un débutant, l’espoir le plus sûr du circuit, un expérimenté. Le tout pour signer un treizième succès consécutif: Roger Federer s’offre trois adversaires en autant de parties disputées depuis son entrée en lice à Londres. Pour sortir en tête du groupe Boris Becker, le Bâlois a su adapter son tennis, certes face à des hommes qui font de leur service un précieux allié, mais qui présentent des profils différents. Il a également pu compter sur cet état d’esprit qu’il a adopté tout au long d’un exercice 2017 qui l’a vu remporter deux nouveaux grands chelems et trois Masters 1000. A trente-six ans, le numéro deux mondial admet qu’il joue plus calmement. L’esprit plus libre, aussi.
C’est vrai ça, qu’a-t-on encore à prouver quand on revient