La Liberté

Suissesses sans pression

Publié le 20.04.2019

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Tennis » Les protégées du capitaine Heinz Günthardt défient les Etats-Unis ce week-end à San Antonio.

Sans Belinda Bencic, la championne de Dubai et la demi-finaliste d’Indian Wells, la Suisse s’attaque à une mission bien périlleuse ce week-end à San Antonio dans le barrage de la Fed Cup qui l’oppose aux Etats-Unis. Mais fort heureusement, cette rencontre dans la ville des Spurs ne pourrait en aucun cas peser sur l’avenir de l’équipe de Suisse.

Après avoir opéré une refonte de la Coupe Davis qui a suscité bien des critiques, le groupe Kosmos entend reprendre également les rênes de la Fed Cup. Une première mesure, qui doit être entérinée lors de la prochaine quinzaine de Roland-Garros, serait de doubler le nombre des équipes du groupe mondial I pour le porter à 16. Si cette proposition aboutit, l’issue de la rencontre de San Antonio n’aura alors aucune incidence. Les Etats-Unis, qui figurent cette année dans le groupe mondial I, et la Suisse, victorieuse 3-0 de l’Italie à Neuchâtel en début d’année pour obtenir le droit de disputer ce barrage au Texas, feront partie en 2020 des 16 meilleures équipes du monde.

«La partie la plus importante de l’année était ce match contre l’Italie, souligne le capitaine Heinz Günthardt. Nous avons toujours l’ambition de gagner un jour la Fed Cup. Mais cela n’était pas possible en 2019 après la défaite de l’an dernier en Roumanie qui a provoqué notre relégation dans le groupe mondial II.» A entendre le discours du capitaine, on comprend le choix de Belinda Bencic de rester en Europe pour préparer sereinement la suite de sa saison sur terre battue. Heinz Günthardt a, par ailleurs, sauté sur l’occasion pour appeler deux néophytes, la Neuchâteloise Conny Perrin (WTA 143) et la Valaisanne Ylena In-Albon (WTA 182) pour bien signifier que la composition de cette équipe de Fed Cup n’est pas – ou n’est plus – figée. Mais même si ce barrage sera très vraisemblablement un match pour «beurre», il revêt un certain intérêt. Viktorija Golubic (WTA 80) et Timea Bacsinszky (WTA 111) seront-elles en mesure de créer la surprise face à une équipe américaine? ats

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