La Liberté

Timea Bacsinszky tire sa révérence

Publié le 17.07.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Tennis » La Vaudoise de 32 ans a décidé de mettre un terme à sa carrière.

Timea Bacsinszky range définitivement ses raquettes. La Vaudoise de 32 ans, médaillée d’argent en double au côté de Martina Hingis lors des Jeux olympiques de Rio en 2016 et ex-No 9 mondial, l’a officialisé hier matin sur son compte Instagram. «Petite fille, je n’aurais pu imaginer accomplir tant de belles choses à travers toi, vivre tant d’émotions, apprendre tant de choses, notamment sur moi, mais sur le monde aussi», écrit-elle en s’adressant au tennis professionnel. «Tu as été la plus belle école de vie qui soit et je ne te remercierai jamais assez pour ça... 18 belles années au cours desquelles je me suis dédiée à toi.

»ll est temps pour moi de tourner la page, et d’en écrire de nouvelles, qui je l’espère seront aussi intenses. Merci pour les moments durs, les sourires, les larmes, les doutes mais surtout les enseignements que tu as pu me transmettre. Je suis très fière de tout ce que j’ai pu accomplir grâce et avec toi», poursuit-elle avant de remercier tous ceux «qui ont fait partie de mon voyage».

Sa décision n’a rien de surprenant. Le dernier match officiel de la guerrière de Belmont date du 16 septembre 2019, à Séoul, où elle avait subi lourdement la loi de l’Américaine Kristie Ahn (6-0 6-0). Blessée au dos dans la foulée, elle avait vu la pandémie de Covid-19 briser son élan au printemps 2020 alors qu’un come-back semblait proche. Elle était restée discrète depuis. Enfant prodige trop vite comparée à Martina Hingis, Timea Bacsinszky tire sa révérence après une carrière riche en émotions et en rebondissements. Freinée par de nombreuses blessures, elle l’avait mise entre parenthèses en 2013, effectuant même un stage dans l’hôtellerie avant de retrouver la flamme au printemps après avoir pris part aux qualifications de Roland-Garros.

C’est d’ailleurs au cours de sa deuxième carrière qu’elle a connu ses plus grands succès. Elle s’est ainsi hissée à deux reprises en demi-finale à Roland-Garros, s’inclinant à chaque fois face à la future lauréate (Serena Williams en 2015, Jelena Ostapenko en 2017), atteignant en outre les quarts de finale à Wimbledon en 2015.

Sa demi-finale parisienne face à Serena Williams est d’ailleurs le match qui lui laissera certainement le plus de regrets. La Vaudoise avait mené 6-4 3-2 service à suivre face à l’Américaine, alors No 1 du classement WTA, avant de perdre les dix derniers jeux. Elle aurait certainement eu sa chance en finale face à la Tchèque Lucie Safarova, 13e de la hiérarchie... ats

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