La Liberté

Trop de frustrations

Publié le 07.12.2021

Temps de lecture estimé : 1 minute

Tennis » Il manque beaucoup d’ingrédients dans le Saladier d’argent de la Coupe Davis.

De beaux matches, une importance décuplée du double, mais aussi une formule alambiquée, des frustrations et trop peu d’ambiance: la Coupe Davis nouvelle formule, remportée dimanche par la Russie, n’a pas encore convaincu.

A Madrid en 2019, l’Espagne, en allant jusqu’au bout, avait sauvé les apparences au niveau de l’ambiance, alors que la plupart des rencontres s’étaient déroulées dans l’anonymat et un silence lugubre. En 2021, la compétition a été dispersée dans sa phase de poules sur trois sites, l’idée étant que trois équipes – Espagne à Madrid, Italie à Turin et Autriche à Innsbruck – puissent profiter de leur public.

Pas de chance, l’Autriche a été confinée trois jours avant le début des rencontres pour cause de Covid, et les matches d’Innsbruck se sont déroulés dans un vide sinistre. A Madrid et Turin, cependant, «100 000 personnes ont assisté aux matches», s’est félicité Eric Rojas, le PDG de Kosmos Tennis, dont la maison mère a racheté les droits d’organisation de la Coupe Davis et en a changé le format historique en 2019.

Oui, mais justement, la majorité des acteurs et des spectateurs regrette la disparition de la compétition par équipes nationales dans son format historique plus que centenaire. Les joueurs en ont pris leur parti puisqu’il s’agit de représenter leur pays, à l’image du Français Nicolas Mahut, vainqueur du Saladier d’argent en 2017: «Pour nous, l’excitation c’est le survêt de l’équipe de France, la fierté qu’on a de le porter», a-t-il affirmé.

Novak Djokovic, lui, estimait qu’il fallait changer la formule, qui posait notamment des problèmes en se déroulant tout au long de l’année dans un calendrier déjà très rempli. Mais le Serbe ne se satisfait pas tout à fait de la nouvelle. ats

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