Une boîte de chocolats nommée Novak
Favori à sa propre succession, Djokovic est un No 1 mondial aux visages multiples et contradictoires
Pierre Salinas, Londres
Temps de lecture estimé : 9 minutes
Wimbledon » Après chacune de ses victoires, Novak Djokovic (32 ans) pose sa raquette et revient sur le court. Il joint ses mains vers le cœur puis ouvre ses bras en les redirigeant vers la foule. Quatre fois, comme autant de points cardinaux. Le rituel est rodé: il exprime la gratitude du joueur serbe pour le public venu le soutenir. Un homme se rit de cette manière de communier: Nick Kyrgios (ATP 43). «Si je l’affronte et que je le bats, alors je ferai sa célébration devant lui. Ça serait hilarant, non?» Et le rebelle australien d’ajouter dans cette même interview accordée aux médias américains: «Il veut être tellement aimé que ça en devient embarrassant.»
Favori à sa propre succession, le N° 1 mondial, que David Goffin (ATP 23) défiera cet après-midi pour une place en demi-finale, peine à faire l’un