Celui pour qui l’impossible n’existe pas
Timo Lippuner emmènera pour la première fois la Suisse à un championnat d’Europe à la fin du mois
PAtrick Biolley, de retour de Schönenwerd
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Volleyball » Timo Lippuner, du moins de la perception que l’on a de lui en Romandie, est l’homme de l’ombre. Assistant à Volero, entraîneur de Sm’Aesch Pfeffingen, sélectionneur de l’équipe nationale, il n’a que rarement défrayé la chronique de ce côté-ci de la Sarine. Pourtant, quand on évoque son nom aux personnes du monde helvétique du volley, ce ne sont que des louanges qui s’associent au Soleurois de 38 ans. Un perfectionniste, la pierre angulaire de la réussite suisse, un créatif, un fin psychologue, n’en jetez plus, la coupe est pleine. Souvent en retrait, il suffit d’engager la conversation avec lui pour comprendre qu’on a affaire à un passionné, plus que cela, un fou de volley. Cette passion l’a cependant pris sur le tard; à 18 ans, il a jeté son dévolu sur le ballon. «J’ai fait du tir sportif, du patinage de vitesse, de la natation et surtout de la musique: de la clarinette. C’était d’ailleurs mon plus grand talent, se souvient l’entraîneur de l’équipe nationale. Je ne s