Quand Danielle Harbin va, tout va
Au moment d’entamer sa campagne européenne, Guin peut compter sur sa diagonale américaine
Patrick Biolley
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Volleyball » Elle mêle aussi bien le franc-parler que la langue de bois typique d’une athlète nord-américaine. Danielle Harbin sait se cacher derrière une timidité assumée et montrer les crocs quand il le faut. La diagonale de Guin a beau dire ne pas faire de plan à plus de trois ans, elle reste l’architecte de son propre succès. Décontractée, dans un café fribourgeois, la native de Mobile, en Alabama, au sud des Etats-Unis, évoque tant sa première année en Suisse, durant laquelle elle a fait exploser les compteurs, que son présent: elle doit aujourd’hui confirmer ses statistiques hors normes de la saison dernière. A commencer par mercredi soir contre les Hongroises de Fatum Nyíregyháza (20 h). «C’est beaucoup de pression, admet la joueuse de 23 ans. Je suis contente que nous gagnions nos matches, je ne vais donc pas me pla