Stephan Lichtsteiner: 5
Pas toujours heureux dans ses relances, un peu dépassé entre la 10e et la 30e minute, le Lucernois a finalement, grâce à son abnégation, livré la marchandise sur son côté. 

Fabian Schär: 4,5
Une grosse bourde d’entrée de jeu qui, sans le bout des doigts de Yann Sommer, aurait profité à Paulinho, et Fabian Schär a quelque peu perdu pied. D’habitude si régulier avec l’équipe de Suisse, le No22, parfois hésitant, a souffert de la comparaison avec Manuel Akanji. Il s'est tout de même montré précieux par son jeu de tête. 

Manuel Akanji: 5,5
Fébrile lors des 5 premières minutes, l’ancien Bâlois a ensuite retrouvé ce sang froid qui le caractérise. Et dire qu’il ne s’agissait que de sa huitième sélection avec l’équipe A.

Ricardo Rodriguez: 5
Solide défensivement, toujours aussi à l’aise balle au pied, le latéral au catogan n’a pas «pris» autant le couloir qu’il n’en a l’habitude. Jouer la carte de la sécurité contre le Brésil, ce n’est peut-être finalement pas un mauvais calcul. 

Valon Behrami: 6
Il dispute sa quatrième Coupe du monde, mais n’a pourtant jamais semblé aussi fringant. Monstrueux à mi-terrain, Valon Behrami a récupéré pas moins de six ballons sur le seul Neymar, qu’il a avalé tout cru. Un abattage de tous les instants et une intelligence de jeu qui ont permis à la Suisse de ne jamais perdre pied. Du grand art!

Granit Xhaka: 5 
Si la Suisse a pratiquement autant possédé le ballon que son adversaire, c’est aussi parce que sa plaque tournante sait y faire dans le domaine. Malgré deux mauvaises passes d’entrée, le milieu d’Arsenal n’a pas paniqué. Il a néanmoins parfois été dans le dur dans les 1 contre 1.

Xherdan Shaqiri: 5,5
Alors que l’on émettait de gros doutes sur sa capacité - et motivation - à suivre Marcelo durant 90 minutes, le futur ex-joueur de Stoke City a répondu présent. Une discipline qui n’a pas altéré sa capacité de percussion, notamment après la pause. Comme souvent, c’est de sa patte gauche qu’est venue la solution.

Steven Zuber: 5
Coupable d’une relance de la tête dans l’axe sur le but brésilien, Steven Zuber, par ailleurs assez discret sur son côté gauche, s’est fait pardonner en début deuxième mi-temps. Un éclair, un seul, qui dans un match d’une telle importance, peut éclipser le reste. La Suisse avait besoin de réalisme: Zuber lui en a apporté.

Blerim Dzemaili: 4,5
A défaut de toucher énormément de ballons, l'ancien Zurichois s’est concentré sur ses tâches défensives. Or, à certains moments, l’équipe de Suisse aurait eu besoin d’un vrai meneur qu’il peine encore à être.

Haris Seferovic: 4,5
Haris le savait avant le coup de sifflet initial: un travail ingrat l’attendait. Sans jamais rechigner, celui qui a fait banquette à Lisbonne durant les trois quarts de la saison a couru, beaucoup couru. Au détriment parfois d’une certaine lucidité dans ses passes et ses choix. Bien, mais peut mieux faire.

Denis Zakaria: 5
Il ne pouvait que souffrir de la comparaison avec Valon Behrami. Pourtant, le Genevois n’a pas fait tache. Rentrer dans un tel match, ce n’est pas donné à tout le monde. 

Breel Embolo: non noté

Michael Lang: non noté

* Barème des notes
1 = horrible
2 = mauvais
3 = insuffisant
4 = suffisant
5 = bon
6 = excellent