Les Suisses demeurent attachés au service militaire obligatoire
ATS
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Un peu plus de 1,76 million de personnes ont glissé un «non» dans l'urne. Le camp du «oui» a réuni moins de 646'000 personnes. Il n'y a pas eu de «Röstigraben», même si les Romands ont été moins catégoriques.
Les plus hostiles à l'initiative du GSsA sont les Uranais (85%) devant les Nidwaldiens (84,3%) et les citoyens d'Appenzell Rhodes-Intérieures (84,2%). Bâle-Ville est le seul canton alémanique avec moins de sept opposants sur dix (60,9%).
L'initiative y obtient son meilleur score après le Jura (58,6%) et Genève, canton de Suisse le plus modéré avec seulement 57,9% de «non». Côté romand, les Genevois sont suivis par les Valaisans (74,8%) et les Fribourgeois (70,5%). Les Vaudois repoussent le texte par 66,2%, les Neuchâtelois par 62,4%. Berne enregistre 75,3% de «non», le Tessin 72%.
Torpiller l'armée
L'initiative voulait remplacer la conscription par une armée de volontaires et un service civil facultatif ouvert aux femmes. Ses partisans, anti-militaristes