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Adapter Via sicura aux urgences

Publié le 20.09.2019

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Conseil national » Il faut adapter la loi sur la sécurité routière aux spécificités des services d’urgence.

Après l’annonce par Vaud et Lausanne de la possible baisse à 30 km/h de nuit, deux conseillers nationaux vaudois demandent l’adaptation de Via sicura pour les services d’urgence. Ils veulent l’assurance qu’il n’y aura pas de sanction en cas de limite de vitesse dépassée.

Récemment, le canton de Vaud a indiqué qu’il prônait le 30 km/h de nuit dans certaines conditions après les essais positifs menés sur deux avenues lausannoises. Lors de la même conférence de presse, la ville a annoncé qu’elle était prête à mettre en œuvre cette mesure rapidement et avec discernement.

Depuis, les services d’urgence ont fait part de leur inquiétude. Allonger les délais d’intervention peut avoir des conséquences dramatiques. De plus, les conducteurs s’exposeraient à de lourdes sanctions en cas de dépassement de la vitesse autorisée, ont-ils affirmé.

Même si les responsables avaient indiqué lors de la conférence de presse qu’il n’y avait pas de risque de ce point de vue lorsqu’un service travaillait précisément en urgence, les diverses associations professionnelles déplorent «un cadre juridique flou» et demandent «des clarifications».

Hier à Berne, les conseillers nationaux vaudois Olivier Feller (plr) et Nicolas Rochat Fernandez (ps) ont donc déposé une motion demandant l’adaptation de Via sicura. Ils veulent que «les services d’urgence puissent accomplir leur travail dans les conditions requises par leur mission y compris lorsque la vitesse est limitée à 30 km/h».

A leurs yeux, le cas traité actuellement par les tribunaux genevois d’un policier accusé d’excès de vitesse lors d’une intervention «semble légitimer les préoccupations des services d’urgence». ats

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