Alex Jones, la mauvaise blague
L’influent conspirationniste américain est censuré. Même certains de ses détracteurs s’en offusquent
Kessava Packiry, New York
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Etats-Unis » Fraîchement banni des principaux réseaux sociaux pour «non-respect» de leurs règlements, Alex Jones va-t-il finir en martyr de la liberté d’expression? Depuis lundi, cet animateur texan de 44 ans, adepte de la théorie du complot et des idées d’extrême droite, cherche à retourner la situation à son avantage.
Sur Twitter, plateforme qui l’accepte encore, il évoque bien sûr un complot, ne manquant pas au passage d’appeler ses millions de suiveurs à soutenir financièrement InfoWars, son principal site de propagande. Son application du même nom a grimpé au 3e rang des applications d’actualité gratuites les plus téléchargées aux Etats-Unis. Même en Suisse, elle était hier en 14e position, plus populaire que celle de 24 heures ou du Blick am Abend.
«C’est un