Anxiolytiques, somnifères et coupe-faim…: Les falsifications d’ordonnances préoccupent
Facilitées par les outils modernes de contrefaçon, les ordonnances falsifiées donnent du fil à retordre aux pharmacies romandes.
Sophie Gremaud
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«Le Service de la pharmacienne cantonale constate que le phénomène des falsifications d’ordonnances est en augmentation, notamment du fait de l’accès facilité à des outils de falsification», livre Cédric Alber, directeur de la communication de l'office cantonal de la santé du canton de Genève. Et la problématique est prise très au sérieux par les autorités cantonales genevoises: depuis novembre dernier, un article 113A concernant les fausses ordonnances médicales a été ajouté à l’article 113 relatif à la prescription de médicaments.
«Les ordonnances papier ne sont pas si faciles à contrefaire, il est toutefois vrai que la qualité des logiciels et des imprimantes permet de créer des faux très réalistes», commente Cathy Gornik, responsable média du Département de la santé et de l’action sociale du canton de Vaud.
Que ce soit pour des raisons d’addiction, de profits économiques via la revente sur le marché noir ou à des fins purement récréatives, la falsification d’ordonnan