Application en phase-pilote
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Pandémie » La phase-pilote de l’application SwissCovid a démarré hier.
La Suisse est le premier pays au monde à utiliser les interfaces de Google et d’Apple pour le traçage de proximité, a indiqué Sang-Il Kim, chef de la division transformation numérique à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors du point de presse de la Confédération. SwissCovid permet d’avertir à temps les personnes potentiellement infectées pour endiguer la propagation du virus.
Son utilisation est libre. Les données ne sont pas recueillies sur un serveur centralisé, mais sur le téléphone mobile et ne sont pas enregistrées, a souligné l’expert. Il ne sera pas possible de remonter aux personnes concernées. Une fois la crise du coronavirus passée, le système sera désactivé.
Les premiers essais ont montré que si 60% de la population l’utilise, le taux de contamination au SARS-CoV-2 se situe en dessous de 1, a estimé Marcel Salathé, responsable du groupe d’experts «épidémiologie numérique». Les Chambres fédérales se prononceront sur les bases légales nécessaires à cet instrument lors de la session de juin. Si elles donnent leur feu vert, l’application pourra être mise en service avant la fin du mois.
Un sondage effectué fin avril par le centre de recherche Sotomo montre que la population accepte positivement cette application. Septante pour cent saluent sa mise en service et la majorité y voit une démarche susceptible d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a relevé M. Kim. Quelque 59% sont prêts à l’installer. En revanche, une majorité (54%) se déclare opposée à une obligation d’installation.
Le traçage des contacts et par là le suivi et l’interruption systématique des chaînes de transmission est une mesure essentielle pour éviter une nouvelle augmentation de la contamination au coronavirus, a rappelé le délégué pour le Covid-19 de l’OFSP Daniel Koch. Reste que la récolte des données dans les restaurants et les bars n’est pas suffisamment appliquée. ats