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Baume-Schneider fixe ses priorités

Publié le 28.03.2023

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Justice et police » Protection et participation «sont l’ADN» du département de la conseillère fédérale jurassienne.

Protection et participation sont les deux axes autour desquels la nouvelle conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider entend orienter son travail au Département fédéral de justice et police (DFJP).

Elisabeth Baume-Schneider a rencontré la presse lundi au centre culturel du Schiffbau à Zurich, à l’occasion de ses cent premiers jours au Conseil fédéral. Elle a tiré un premier bilan de son activité à l’exécutif et a présenté ses priorités.

La Constitution fête cette année son 175e anniversaire. «En 1848, de nombreuses personnes ont obtenu des droits. Leurs intérêts ont été protégés et leurs voix ont été entendues», a rappelé la conseillère fédérale. La participation a été un enrichissement pour la Suisse et la renforce.

Aujourd’hui, la protection et la participation restent des valeurs centrales de la Suisse et sont «l’ADN du département», a souligné la Jurassienne. C’est autour de ses deux axes qu’elle veut structurer son action à la tête du DFJP.

Parmi les domaines qui l’occuperont, Elisabeth Baume-Schneider a cité la violence contre les enfants et les violences domestiques, la protection des personnes non binaires et des familles arc-en-ciel, ainsi que la lutte contre les nouvelles formes de trafic des êtres humains. La protection des réfugiés figure également parmi les dossiers sur lesquels elle va s’engager.

Elle entend aussi faciliter l’insertion des Ukrainiens bénéficiant du statut S dans le marché du travail. Dans ce domaine, elle va notamment examiner de quelle manière il serait possible d’améliorer la reconnaissance des diplômes des personnes qui ont fui l’Ukraine après l’agression «brutale» russe, «en violation du droit international». Elle a salué la solidarité de la population suisse envers ces personnes.

En matière de politique économique, Elisabeth Baume-Schneider souhaite aussi lever un obstacle pour les salariés titulaires d’un permis B. Ils ont aujourd’hui besoin d’une autorisation pour se mettre à leur compte.

La cheffe du DFJP proposera au Conseil fédéral d’éliminer cet obstacle bureaucratique afin que les personnes concernées puissent participer «plus librement à la vie économique». ATS

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