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«C’est la fin du répit»

Le coronavirus fissure les barrières mises en place. Pour l’épidémiologiste Antoine Flahault, la deuxième vague est en train de déferler plus tôt que prévu sur la Suisse

L’obligation de porter le masque dans un hall de gare fermé ne peut être que bénéfique pour ralentir la propagation du nouveau coronavirus. Keystone - archives
L’obligation de porter le masque dans un hall de gare fermé ne peut être que bénéfique pour ralentir la propagation du nouveau coronavirus. Keystone - archives

Pierre-André Sieber

Publié le 16.10.2020

Temps de lecture estimé : 11 minutes

Covid-19 » Avec 3105 nouveaux cas positifs, la Suisse subit un fort assaut du Covid-19. De 11,4% lundi, le taux de tests positifs est passé à 14,4%. La moyenne des cas positifs par million d’habitants durant les sept derniers jours augmente drastiquement en Suisse (197,2 cas), davantage qu’aux Etats-Unis (52,9 cas). Dans les cantons, la situation à Schwyz par exemple est l’une des pires d’Europe. Les défenses du pays sont-elles en train de craquer? Les explications d’Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève.

Se trouve-t-on au début de la seconde vague?

Antoine Flahault: Oui. La Suisse n’est désormais plus à l’abri du déferlement de cette seconde vague automnale précoce, dont on ne peut prévoir aujourd’hui

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