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«Chef, mon père va mal»

Certaines entreprises n’ont pas attendu la loi fédérale pour soutenir ceux qui aident des proches malades

En Suisse, on estime que 14% de la population reçoit une aide informelle de la part de proches (conjoints, enfants, amis ou voisins). Soit une personne sur sept. © Keystone/photo prétexte
En Suisse, on estime que 14% de la population reçoit une aide informelle de la part de proches (conjoints, enfants, amis ou voisins). Soit une personne sur sept. © Keystone/photo prétexte

Ariane Gigon, Zurich

Publié le 20.02.2018

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Travail »   Quatre semaines d’absence, rémunérées, pour s’occuper d’un proche: c’est ce que propose Microsoft Suisse à ses quelque 620 collaborateurs depuis le 10 janvier dernier. L’entreprise américaine va ainsi nettement plus loin ce que prévoit la loi suisse. Des experts préconisent une solution harmonisée pour éviter l’arbitraire. Les organisations d’employeurs défendent de leur côté les solutions au cas par cas.

De très nombreux pays – France, Belgique, Allemagne, Autriche, Italie, entre autres – ont mis en place divers congés modulés selon l’âge de la personne malade et la durée des congés accordés, avec salaire ou non, aux actifs s’occupant d’elle. Rien de tel en Suisse. Seule disposition: la loi sur le travail accorde trois jours de congé aux

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